La place de la femme n’est plus à questionner. Si par le passé elle se réduisait à être une bonne femme au foyer et une excellente mère pour les enfants, cette conception est presque révolue. On les retrouve dans toutes les sphères : politique, économique, sociale, armement, etc. Ces présences sont visibles aux postes d’influences tels que : Maires, Directeur Général, Présidente de chambre, Gouverneur, Ministre, Premier ministre, Chancelière, Capitaine d’armées ; Vice-président et le plus important, le poste de Président de la République. En Afrique, l’on dénombre 04 présidentes et 06 Présidentes par intérim, en Amérique central et Caraibes 4 Présidentes et 01 Présidente par interim, en Amérique du Sud 04 Présidentes et 03 Présidentes par intérim, en Asie 11 Présidentes et 06 Présidentes par intérim, en Europe 13 Présidentes et 01 Présidente par intérim.
Le profil de ces femmes est connu. Elles sont compétentes dans divers domaines (économistes, journalistes, langues étrangères et relations internationales, sciences politiques, droit du commerce entre autres, toutes diplômées des universités). Elles sont jeunes (Kolinda Grabar-Kitarović Présidente croate née en 1968) et moins jeunes (Salomé Zourabichvili, Présidente de la Georgie, née en 1952). Qu’il s’agisse de l’âge, de la qualification ou du parcours professionnel, plusieurs femmes camerounaises correspondent aux profils de ces femmes Présidentes. Elles pourraient donc légitimement prétendre succéder au Président Paul Biya. Directeur, professeur, Maire, Députée, Ministre, femme de ministre ou femme du Président Paul Biya, aucune restriction légale ne les empêche de réaliser ce rêve. La récente polémique sur les prétendues ambitions de la première dame n’est donc pas « hors sujet » et les ambitions (qui lui sont prêtées) n’émeuvent pas les femmes si elles s’inscrivent dans le processus démocratique connu. Qui reprocherait à Mme Hilary Clinton de s’être présentée comme candidate à la Présidentielle des USA ?
Le débat sur la succession féminine du Président Biya est donc digne d’intérêt ! Alors mesdames, sentez-vous capables !
Bonne fête de la JIF 2019.
Annexe
Continents | Présidentes | Présidente par intérim | ||
Nombre | Noms | Nombre | Noms | |
Afrique |
04 |
06 |
– Sylvie Kinigi | |
Amérique Centrale et Caraïbes |
04 | – Laura Chinchilla | 01 |
|
Amérique du Sud |
04 |
–Cristina Fernández de Kirchner |
03 |
–Isabel Martínez de Perón |
Asie |
11 |
–Park Geun-hye |
06 |
–Song Qingling |
Europe |
13 |
–Kolinda Grabar-Kitarović
-Agatha Barbara |
01 |
–Doris Bures
|
Ellen Johnson Sirleaf
Née le 29 octobre 1938 à Monrovia (Liberia), est une ancienne femme d’État libérienne, présidente de la République du Libéria du 16 janvier 2006 au 22 janvier 2018. Économiste formée aux États-Unis, elle est la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un État africain. Elle est Co récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011. Parmi ses prix, on retrouve : Grand-Croix de la Légion d’honneur, le 7 novembre 2012 par François Hollande ; Collier de l’Ordre Pro Merito Melitensi ; Ange de la paix (2014)[ ; Prix Nobel de la Paix (2011) ; Doctorat honoris causa, Dartmouth College[ ; Prix Mo Ibrahim 2017.
Elle a occupé tour à tour les postes de : secrétaire d’État aux Finances ; Ministre des Finances du gouvernement ; Vice-présidente de la Région Afrique pour le Bureau de Citibank, Nairobi. Vice-présidente et membre du Comité de direction de la banque Équateur, Washington, D.C. ; Dirigeante du Parti de l’unité. Présidente de la Commission de bonne Gouvernance (Liberia). Dirigeante du Parti de l’Unité avant d’être élue Présidente de la République.
Cathérine Samba-Panza
Née le 26 juin 1954[] à Fort-Lamy (aujourd’hui N’Djamena) au Tchad, Catherine Samba-Panza est une ancienne femme d’État centrafricaine, chef de l’État de transition de la République centrafricaine du 23 janvier 2014 au 30 mars 2016. Elle obtient divers diplômes : une licence en sciences de l’information et de la communication, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit des assurances obtenus à l’université Panthéon-Assas . Elle intègre la filiale en Centrafrique du groupe Allianz avant d’entamer sa carrière politique. Première femme centrafricaine à accéder au rang de chef de l’État ; elle est également la deuxième femme chef de l’État en Afrique francophone après Rose Rogombé, présidente par intérim de la République gabonaise de juin à octobre 2009.
Kolinda Grabar-Kitarović
Née le 29 avril 1968 à Rijeka, Kolinda Grabar-kitarovic est une femme d’État croate, membre de l’Union démocratique croate (HDZ) et Présidente de la république de Croatie depuis le 18 février 2015. Diplômée de langues étrangères et relations internationales, elle travaille au début des années 1990 comme haut fonctionnaire ministériel. Elle prend ses fonctions présidentielles le 18 février 2015. En 2017, elle figure dans le classement du magazine Forbes des 40 femmes les plus puissantes du monde. Elle s’implique activement dans la Coupe du monde de football de 2018, qui voit la Croatie finir deuxième de la compétition ; un niveau jamais atteint dans son histoire.
Salomé Zourabichvili
Née le 18 mars 1952 à Paris, Salomé Zourabichvili, issue d’une famille d’émigrés géorgiens arrivée en France, est une ancienne diplomate française devenue Présidente de la Géorgie le 16 décembre 2018. Durant sa carrière, elle occupera bon nombre de fonctions parmi lesquelles: Directrice des affaires internationales et stratégiques au sein du secrétariat général de la Défense nationale ; Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de France en Géorgie.
En septembre 2006, elle est professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris et enseigne en master de relations internationales et donne une série de cours publics sur la diplomatie et les relations internationales de la Géorgie à l’université d’État Ilia Tchavtchavadzé de Tbilissi au cours de l’année 2007. Parmi ses publications, on retrouve : Avec Daredjane et Othar Zourabichvili, et Nicolas Gorjestani, La Géorgie, coll. « Que sais-je ? » ; Une femme pour deux pays, Grasset, 2006 ; Les Cicatrices des nations, François Bourin, 2008 ; La Tragédie géorgienne 2003-2008 : de la Révolution des roses à la guerre, Grasset, 2009 ; L’Exigence démocratique : pour un nouvel idéal politique, François Bourin, 2011.
Tsai Ing-wen
Née le 31 août 1956 à Fangshan, Tsai Ing-wen Présidente de la Taiwan, est diplômée en droit de l’université nationale de Taïwan, de l’université Cornell et de la London School of Economics. Elle est spécialisée en droit du commerce et a participé aux négociations pour l’entrée de Taïwan à l’Organisation mondiale du commerce. Tsai Ing-wen a été ministre des Affaires continentales dans le gouvernement de Chen Shui-bian entre 2000 et 2004 ; vice-Première ministre de 2006. Le 16 janvier 2016, elle remporte l’élection avec plus de 56,12 % des voix face à Eric Chu et James Soong. Elle devient la première femme élue présidente de la République dans son pays.
Verónica Michelle Bachelet Jeria
Née le 29 septembre 1951 à Santiago, est une femme d’État chilienne. Membre du Parti socialiste du Chili, elle est élue 02 fois Présidente de la République du Chili. Une première fois, de 2006 à 2010 ; à cela, elle accroche le poste de Présidente de l’Union des Nations sud-américaines de 2008 à 2009 et est à la tête de l’ONU Femmes de 2010 à 2013. Une deuxième fois 2014 à 2018 ; poste quelle conduit tout en étant Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme (2018). Aucours de sa carrière, elle a occupé les postes de : Conseillère pour l’Organisation panaméricaine de la santé, l’Organisation mondiale de la santé et la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) ; Ministre de la Santé ; Ministre de la Défense, devenant la première femme à occuper ce poste en Amérique latine.
C’est magnifique et vraiment digne d’intérêt de ramener la question de la femme présidente en Afrique et au Cameroun.
Mais pensons nous son pays aussi paternaliste que le nôtre, soit prêt à passer à mutations?
Si oui les leviers parlent d’eux mêmes, au regard des compétences et des qualifications qu’elles ont, il demeure la question du culturel qui est, À PRENDRE EN COMPTE.
Alors femme, c’est votre semaine, adresser chaudement la question.
merci madame coura ge et bonne fête a vous