Quelle honte pour les femmes camerounaises, quelle sentence !
Un « Coronapolitique » fatal pour les femmes.
Décidément 2020 restera une année sombre à tous points de vue. Alors que les savants du monde sont préoccupés par la pandémie à coronavirus et la récession économique induite, les femmes camerounaises subissent en plus une autre catastrophe, celle de leur exclusion des instances publiques et politiques stratégiques de leur pays. Y a-t-il un vaccin envisageable pour elles ?
Quelques dates importantes : En 1980 il y avait 5 femmes ministres et 43 hommes (10,42% de femmes); en 2006 il y avait 6 femmes et 55 hommes (9,74% de femmes), un recul 16 ans après.
En 2018 soit 38 ans après 1980 on a 7 femmes ministres (je ne compte pas les secrétaires d’Etat et les ministres délégués au nombre de 3) sur 64 (10,93%).
En 2020 14 grands maires 0% de femmes ; sur 10 régions 0 femme Présidente ; Gouverneure 0/10.
Il me souvient pourtant avoir suivi que ce septennat serait celui des femmes ! Est-ce une illusion ? On sait qui tient la manette des investitures et on comprend que les femmes ne sont pas la bienvenue dans les sphères de décisions ? Quid de la gestion inclusive ? Le message est clair : femmes à vos fourneaux !
C’est vraiment malheureux pour les femmes il y’a encore beaucoup a faire
Cinglant mais véridique. Cependant, n’ont-elles pas un effort à faire elles mêmes. Aide-toi et le ciel t’aidera.
Les femmes ne sont là que pour faire la foule au Cameroun. Et elles se complaisent dans ça.
En allant sur la base selon laquelle l’élection régional est un scrutin par lequel les candidats doivent convaincre l’électorat, on peut subodorer que les femmes ne sont pas encore à la hauteur des attentes. Et donc au lieu d’y voir une cavale contre les femmes, il serait peut-être mieux que ces dernières s appliquent davantage pour des lendemains politiques et extra-politiques réjouissants et réluisants.
Stan Mvondo , Doctorant en Droit public, UYII.