Citoyens et Etats : pour un nouveau contrat social en Afrique Centrale et de l’Ouest

Ce mardi 9 novembre, la Banque mondiale organise un débat autour du leadership des pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest en rapport avec la défiance des populations africaines envers les institutions étatiques. La question centrale est de savoir : comment restaurer la confiance entre les citoyens et les Etats ?

En Afrique centrale et de l’Ouest, la défiance réciproque entre l’Etat et les populations fragilise la cohésion nationale et nuit à l’efficacité des politiques publiques. Déjà, 73 % de la population de la région vit dans des pays dits fragiles et/ou en conflit. Les citoyens doutent de la capacité des Etats à leur offrir les conditions leur permettant de se réaliser : emploi, sécurité, services publics, justice, etc. Pourtant, la région peut compter sur de solides atouts : son patrimoine culturel, ses ressources naturelles et surtout son capital humain. Mais comment en tirer le meilleur parti ? Par quel moyen rétablir le lien de confiance entre citoyens et institutions ? Et comment construire une croissance durable à l’heure où l’Afrique vient de connaître en 2020 sa première année de récession depuis 25 ans ?

Cette activité se déroulera sous forme de webinaire mardi le 09 novembre de 15h30 à 17h. Elle est réalisée en partenariat avec Jeune Afrique. Ci-après le panel retenu.

Aurélie M’Bida, Journaliste, Jeune Afrique

Aurélie M’Bida, journaliste économique. Principalement contributrice pour le site Jeune Afrique Business+, Aurélie suit l’actualité économique africaine, tous secteurs confondus, avec un oeil particulier sur les grandes transactions dans les secteurs industriels. En tant que chef d’édition, elle épaule la rédactrice en chef dans la conception et l’editing des articles des divers contributeurs.  Journaliste économique, elle a débuté sa carrière dans la presse BtoB à L’Usine Nouvelle et au Bulletin de l’industrie pétrolière. Ancienne juriste d’affaires internationales dans l’industrie, elle est diplômée de l’université Jean Moulin Lyon III, du Centre du droit de l’entreprise de Montpellier et de l’Institut Pratique du Journalisme – Paris Dauphine.

Manuel Vargas, Responsable du pôle gouvernance Afrique de l’Ouest et centrale, Banque mondiale

Manuel Vargas, est responsable du pôle de la Banque mondiale pour la Gouvernance en Afrique de l’Ouest et centrale. Tout au long de ses 20 ans de carrière à la Banque mondiale, il a travaillé avec les gouvernements pour renforcer leurs dispositifs de gouvernance autour de la prestation de services publics, en les aidant à développer des systèmes de gestion publique et  financière et de transparence. Son expérience au sein du département corporatif des Opérations, politiques et services aux pays de la Banque, et dans les régions Amérique latine et Caraïbes, Moyen-Orient et Afrique du Nord et Afrique subsaharienne, couvre les opérations d’investissement et de politique de développement, les services d’analyse et de conseil, et les services d’assurance fiduciaire. Il a été le lauréat de plusieurs prix d’excellence de la Banque mondiale. Dans son poste actuel, M. Vargas dirige le personnel de la Banque chargé du secteur public et de la gestion financière, ainsi que le programme respectif de prêts, de conseils et de services opérationnels dans plusieurs pays africains.

Ousmane Diagana, Vice-président Afrique de l’Ouest et centrale, Banque mondiale

Ousmane Diagana, est vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale depuis le 1e juillet 2020. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 38 milliards de dollars. Avant d’être nommé à ce poste, M. Diagana était le vice-président des ressources humaines du Groupe de la Banque mondiale. À ce titre, il a mené la stratégie globale de la Banque en matière de ressources humaines et supervisé l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de gestion du personnel du Groupe de la Banque mondiale.

Zéphirin Diabré, Ministre d’État chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale ,Burkina Faso

Zéphirin Diabré, Ministre d’État auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, nommé en janvier 2021. M. Zéphirin Diabré est élu député en 1992. Dans la foulée, il occupe successivement les fonctions de Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Mines (1992-1994), Ministre de l’Economie et des Finances (1994-1996) et Président du Conseil Economique et Social (1996-1997). En Janvier 1999, Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations unies, le nomme directeur général adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En février 2006, Zéphirin Diabré quitte les Nations Unies et rejoint le groupe AREVA, pour y occuper les fonctions de Chairman, Afrique et Moyen-Orient et Conseiller pour les affaires internationales auprès de la présidente, Anne Lauvergeon.

Pr Viviane Ondoua Biwole, enseignante experte en gouvernance, Université de Yaoundé II

Viviane Ondoua Biwole est auteure, experte en questions de gouvernance et haut fonctionnaire de l’administration publique Camerounaise. Elle est Maître de Conférences à l’université de Yaoundé II au Cameroun. Professeur associée à l’Université de Yale aux USA (programme Epilamp) elle enseigne également dans les universités camerounaises et à l’Université Catholique d’Afrique Centrale. Par ailleurs Consultante internationale, elle a occupé des postes de responsabilités sans discontinuité pendant 12 ans de 2007 à 2019 dont Inspecteur N°1 et Inspecteure Générale du Ministère de la Fonction Publique de 2007 à 2010 et Directeur Général Adjoint de l’ISMP de 2010 à 2019. Promotrice du cabinet de formation et de recherche en management OBIV Solutions, elle assume parfaitement les trois missions de l’enseignement supérieur : la formation, la recherche et l’appui au développement.

Adam Dicko, Directrice exécutive, Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD)

Adam Dicko est Directrice exécutive de l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) au Mali. La mission de AJCAD est de soutenir les jeunes en synergie avec d’autres organisations et de porter leur voix au niveau de toutes les instances de prise de décision. L’association s’engage à défendre leurs droits, à les mobiliser, à les informer, à les former afin qu’ils deviennent des citoyens actifs, compétents, productifs et responsables. Entrepreneure sociale, Adam embrasse très vite la vie associative et commence ses activités de sensibilisation au collège à travers les causeries éducatives et aussi les visites à domicile dans les quartiers de Bamako  pour sensibiliser ses pairs sur leurs droits. Depuis, elle participe activement au niveau national et international, à des rencontres d’échanges, de prise de décision et de plaidoyer en faveur des jeunes et des questions sur l’engagement civique et le panafricanisme. Adam Dicko est titulaire d’une maitrise en Droit des Affaires, et d’une licence en Gestion des Ressources Humaines et en technique de communication.

Lionel Bilgo, co-fondateur et Directeur Afrique, Teminiyis Media

Lionel Bilgo est Directeur Afrique de l’éditeur de presse Teminiyis Media. Diplômé de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion de Paris, il démarre sa carrière professionnelle chez KR MEDIA en tant que chargé publicité, puis comme responsable des études marketing au sein du Groupe Fiducial, avant de rejoindre le Groupe Bayard Presse comme directeur de la filiale Afrique. Il quitte Bayard en 2017 et devient Directeur Afrique de TEMINIYIS MEDIA dont il est cofondateur et qui deviendra la première entreprise burkinabè d’édition de presse jeunesse. Il est également fondateur de l’association African Golden dont il assure la présidence. L’objectif de cette association étant de promouvoir un nouveau paradigme sur le concept de la richesse africaine. En 2019 il croise le chemin du Mouvement Utopia basé en France et crée Utopia Burkina dont il assure la vice-présidence. Il contribue par ses analyses et ses actions, à donner de l’espoir pour des lendemains chantonnant pour le Burkina Faso, voire pour l’Afrique. Il incarne pour beaucoup de Burkinabé, cette jeunesse remplie d’un profond désir de changement.

Laisser un commentaire